Voyage au PEGGY-LAND.
Ce weekend je suis allé visiter une contrée lointaine, très éloignée de nos garennes. L'accueil des autochtones, Peg et Steph, fut chaleureux, amical.
Mais avant d'accepter de découvrir et partager leurs coutumes locales, j'avais missionné un inspecteur vétérinaire,
pour vérifier l'état de santé d'une offrande (coutume garennoise) que l'AGVTT avait fait en reconnaissance de leur participation à la Rando de la Garenne 2015,
Contrôle oculaire, vérification de tension, pesée,
Bilan médical:
Excellent, animal parfaitement traité.
Je peux donc accepter de participer aux festivités.
On le voit souvent dans des reportages sur des peuples éloignés de notre civilisation, mais quand cela vous arrive, c'est avec beaucoup d'émotions que l'on accepte le cadeau qui vous est offert par ceux qui vous reçoivent.
Mes hôtes autochtones, afin de me faire découvrir les environs de leur lieu de vie, me proposent, pour le premier jour, une virée à moto. Quand je leur dis que j'ai un passé motard, j'ai le privilège de me voir confier La Moto de Madame, une KTM 690, plus sympathiquement appelée katoche.
Madame se sacrifiant en étant du coup la passagère de Monsieur qui à la même bécane. Car il faut reconnaître que ces belles machines sont d'un confort spartiate pour les passagers.
Paroles de carottes, ça a la patate ces machines! Moi ça m'a mit la banane.
J'apprécie à sa juste valeur cette belle marque de partage, de confiance.
Le lendemain matin, trois membres de leur tribu se joignent à nous pour une virée à VTT: Michel, Phil et Pat.
En alternant allées principales et singles à travers bois nous nous dirigeons vers la Seine que nous devons traverser en empruntant un bac réservé aux piétons (et vttistes bien sur).
Certains sentiers sont bien encombrés par la végétation,
nous posons pour une photo protocolaire devant un très beau kiosque,
où l'on observe au loin les falaises situées en bord de Seine, et dans les flans desquelles des singles nous attendent. Steph prends la pose.
Arrivée à l'embarcadère du premier bac que nous devons prendre, une affichette indique que le pilote est exceptionnellement indisponible!
Pour récupérer l'itinéraire prévu, un petit détour par la route s'impose afin d'emprunter un pont. Environ 15km, mais sur le plat...quoi que, comme il faut bien monter sur les crêtes...Nous voici avec une vue panoramique sur les falaises.
Le single que nous utilisons est magnifique,
seul le débroussaillage est très limité par endroit.
Une bonne formation de traceur - débroussailleur serait fortement conseillée à cette peuplade. J'vais étudier la chose pour une prochaine visite.
Pour redescendre vers la Seine, le single en sous bois s'est élargi.
Une longue liaison le long du fleuve nous permet de rejoindre un autre bac. Le pilote est là, Ouf!
3 km plus tard la boucle d'une quarantaine de km initialement prévue est achevée avec 70km au compteur. Mauvais débroussaillage, distance mal estimée, faut vraiment que je retourne leur rendre visite pour une formation. Mais tout ça n'est pas bien grave car j'ai passé une très bonne matinée de VTT, et surtout j'ai fait de nouvelles rencontres comme je les aime...DES TRÈS BELLES RENCONTRES.
J'étais arrivé chez des connaissances, je suis reparti de chez des amis.
Merci à PEGGY et STEPH.